dimanche 22 septembre 2013

Pilates, le bilan

Enfin le bilan, pas vraiment parce que je ne compte pas m'arrêter ! Suite de cette note

Bon et bien en 2 mois de travail, à raison de 2 sessions , max 3 par semaine ce qui n'est pas la mer à boire, il semblerait que ça paye vraiment, je me sens mieux, plus dynamique, plus ferme, mon corps reprend ses formes normales. je sens que je reprends du muscle. 

Mon ventre est plus plat, oui il faut dire la vérité, ce n'était plus trop le cas et sérieusement quand on est pas encore passé par la case moufflets, on a aucune excuse..... Mes fesses. Cuisses, plus dessinées, oui c'est joli ce mot dessiné, et puis ça représente bien ce que je recherchais !

Je ne suis pas une forcenée de sport, de calories... J'aime vien le vin, le fromage et la crème fraîche... Mais bon reprendre le controle de son corps c'est assez agréable. Donc tout en freinant vraiment sur l'alcool et le fromage et en reprenant du muscle, j'ai du perdre 3-4 kg en 2 mois. 

Je continuer doucement ce rythme, je sens que je peux vraiment progresser dans mes exercices  de Pilates, j'y prends un réel plaisir (bah oui je vois rapidement le résultats et c'est un exercice tout en concentration). Peut-être que dans 2 mois je réussirai enfin à fair le neck pull, je n'arrive pas encore à me relever complètement, mais maintenant je pense que c'est  possible...

dimanche 15 septembre 2013

Vivre avec ses beaux parents...




Je pense que pour certains cela peut etre un choix assume, .... Une grande maison, une exploitation agricole, un metier en commun.... Et puis dans certaines cultures c'est évident, si vous etes une fille, vous irez vivre avec vos beaux parents et si ils sont bien tradi et que la place de femme est juste de faire des gosses et de gérer le ménage alors la c'est cuit vous deviendrez une sorte d'esclave...

Momentanément, nous avons fait le choix d'habiter chez mes beaux parents, pour des raisons financières mais aussi pour me permettre de me mettre dans le bain tout en douceur. Histoire de ne pas se prendre tout en pleine poire d'un seul coup, parce qu'il faut bien l'admettre, l'inde c'est sportif !

C'est en même temps curieux et étrange d'intégrer une autre famille avec une dynmlique tèes différente de la notre sur du moyen terme ( non 3 semaines avec sa belle famille dans la maison de Mamie Françoise, ça ne compte pas). Être la en observateur, ça va 5 minutes,mais en même temps c'est pas vraiment possible d'intervenir.

Bah non, ce n'est pas dans ma culture familiale de conseiller ma mère sur le choix de sa femme de ménage, ou sur leurs heures de repas, ou pire, sur leur régime alimentaire... Sachant que à priori, on attend de moi que je m'en mêle, bon dans l'absolu, me mêler des affaires des autres pourrait me plaire, parce que oui, j'ai un avis sur tout et je suis très souvent intimement convaincu d'avoir raison.

Mais dans la dynamique de ma nouvelle famille, j'ai rapidement compris que cette ingérence serait réciproque, et c'est bien là où le bas blesse. Il n'est pas question que quelqu'un vienne m'expliquer chez moi comment je devrais ranger mes petites culottes (je pense qu'avec un tout petit peu d'inattention, cela peut aller très loin).

Donc si je veux construire mon couple et ma famille tranquille, il faut rester en retrait, pour mieux signifier que les univers ne sont pas perméables et que leur mode de vie, n'est pas le nôtre. Oui parce que bien entendu, mon amoureux ne se mouillera pas trop dans l'histoire. 

J'ai l'avantage dans cette histoire d'avoir une belle soeur qui vit à l'étranger, donc elle me comprend un peu mieux et fait parfois le lien. Le fait que je n'ai plus 25 ans depuis longtemps joue pas mal sur eux, aussi, ils savent que je suis une adulte... et puis aussi je choisi mes batailles avec plus de discernement... Sur certains truc je lâche, je m'entraine à l'art du lâcher prise : oui j'ai maintenant intégré que tous les matins pour le petit dej, il faudra leur redire que je ne mange pas de curry de choux fleur mais que je préfère du miel avec mes chapatis. ; )

Bon on déménage bientôt pour avoir un vrai chez nous sans napperons sur les canapés, mais il faudra cependant rester ferme, gentille et compréhensive mais ferme... 

samedi 14 septembre 2013

J'aime les écharpes !



Mais aussi les étoles, les foulards, les châles, grands ou petis... Je crois que c'est la pièce essentielle dans ma garde robe... Je ne sais pas si c'est parce que je suis un peu frileuse que je les aiment ou si je suis devenue frileuse pour en avoir encore plus...

On peut s'enrouler dedans, hiver comme été, on peut les garder des années, on peut les prêter, les offrir, les garder...

Le meilleur exemple c'est un vieux foulard Hermès en soie de ma tante, son premier qui doit aujourd'hui avoir plus de 40 ans... Il est à moi maintenant, il est beau, parce que les teintes sont un peu passées mais il garde une lumière, une couleur... il est tout doux, un peu fatigué mais c'est une merveille...

Et puis depuis que j'ai rencontré mon amoureux, et que j'ai découvert l'Inde, j'ai maintenant une étole pour chaque occasion presque...

Laine, Laine et soie, cachemire, cachemire et laine ou cachemire et soie, à rayures, à pois, bigout (comme les malabar), brodés...... Ça habille un T-shirt et un jean, une petite robe... Ça egaye une veste, un manteau...

Hier je suis allée faire un grand shopping pour proposer de chouettes étoles/écharpes à mes copines la semaine prochaine.... J'ai cru que j'allais repartir avec tout le stock.....

En voici un rapide aperçu....

  



À bientôt sur Paris...




mercredi 11 septembre 2013

Rondini... Un secret jalousement gardé

J'ai longtemps hésité a vous parler de Rondini.... Je ne savais pas si je devais partager cette adresse géniale ou la garder pour moi...

Enfin pour moi et les milliers d'autres personnes qui ne jurent que par Rondini quand l'été pointe le bout de son nez et que l'on cherche de nouveaux nu-pieds ( j'adore cette expression désuète, ça me rappelle mon enfance)

Rondini, c'est pour moi le luxe, le raffinement, la simplicité, une tradition. Rentrer dans l'unique boutique de la ruelle Georges Clémenceau à Saint Tropez, c'est toujours une émotion.

Depuis mon enfance le rituel est le même, on commence par le marche sur la place des lices, tôt, le marche de St Tropez, il faut arrivé tôt, sinon il fait trop chaud et c'est bondé... Ensuite viens la part de Tarte en guise de petit dej.... Ce marche est très chouettes, vous y trouverez des antiquités, de beaux sacs en cuirs qui ne portent pas de marque, des vêtements très chouettes aux même prix que dans les boutiques sauf que les essayages se font en plein air... Et aussi des fruits et légumes, des pizzas de dingues, un poulet rôti aux olives qui se passe de commentaires, de l'ail rose, des la tapenade, de l'anchoïade....


Et puis le point culminant, c'est l'entrée dans la petite boutique, ça sent bon le cuir, on entend les bruits de l'atelier dans l'arrière boutique, parce que oui, Rondini, c'est une famille d'artisans qui fabrique à la main des sandales en cuir, en France.... Rien que de dire ça j'en ai des frissons...

Ce que dit leur site :
"Sa production, loin d'emboîter le pas à la cadence industrielle, trouve malgré tout acquéreurs venus des quatre coins du globe. Robustesse et souplesse, sobriété et régularité des chaussures à lanières, professionnalisme de la maison ont fait et continuent de faire des "Rondini" la famille par qui la sandale arrive .....


C'est en 1927 que Dominique Rondini décide de se lancer dans la fabrication de sandales. Dans un premier temps, un modéle unique s'offre à la clientéle, mais bien vite Serge - le fils - va développer l'affaire en créant d'autres lignes bercées par le soleil de Capri, des Indes, de l'Egypte et par le sable chaud du Sahara.
Depuis 1983, Alain - fils de Serge et de Roseline - a repris le flambeau. Aujourd'hui, tout se passe encore dans le petit atelier à l'arrière de la boutique d'où sort imperturbablement une production artisanale élaborée pièce par pièce à la main
"Ce sont toujours des cuirs à semelle français tannés à l'écorce de chêne pendant 12 mois, qui sont utilisés pour nos tropéziennes."


Ensuite vient le choix d'une nouvelle paire de sandale... lesquelles choisir ? C'est toujours très compliqué, elles sont toutes si belles. Ensuite vient l'essayage, parce qu'il y a un rituel, soit vous connaissez votre taille, soit comme qund nous etions enfant on met le pied dans une planche pour mesurer la longueur, ensuite il y a plusieurs largeurs... Enfin, les sandales sortent de l'arrière boutique, elles sont talquée et vous decouvrez que ce n'est pas très confortables... C'EST NORMAL, il faut les faires......

Cette année j'ai craqué pour des "serpent",  elles sont tellement belles, et tellement confortables, elles sont incroyables...


J'ai du nubuck, du cuir tressé vernis, du python, certaines ont dix ans d'autres ont été remplacé par exactement le même modèle. Le cuir se patine, la semelle fonce, mais elles sont toujours aussi belles et confortables. Et puis si elles se détendent trop, vous leur ramenez et ils vous les remettent à la taille, ils peuvent aussi les détendre si votre pied change....



Dans mon enfance, il n'y avait pas autant de modèle ou de teintes, donc nous avions invariablement une paire de spartiate blanche...
Quand nous n'allions pas sans le coin pour les vacances, ma mère envoyait un dessin de notre pied, la spartiate arrivait par la poste, avec la lanières non  ajustés et pour l'occasion, mon Daddy se transformait en cordonnier, et nous avions de bonnes sandales tenant bien au pied pour pouvoir courir tout l'été...

Pour infos ils le font encore, vous commander vos sandales, vous leur donner toutes les infos et vous les recevez chez vous, sauf que maintenant.
Je ne parlerais pas de Kjacques, oui il y a plus de choix, oui elles sont plus plus dispo à Paris et oui elles sont plus chères et non je n'en achèterais probablement jamais.... j'aurais l'impression de trahir mon enfance et tout ce en quoi je crois.

PS le mieux c'est d'y aller en mais, ou en juin avant la cohue, parce que parfois il n y aura peut-être plus votre taille...