On ne regarde plus le monde avec le recul nécessaire. On ne parle plus d'économies d'énergie, le mot même d'économie est devenu un gros mot, il est devenu interdit de le prononcer.
Etre une personne "économe" est devenue une tare, un défaut qu'il faut cacher. Il faut toujours avoir la dernière bagnole à la mode, les dernières pompes hors de prix. Peut-être vivre à paris fausse mon regard sur la société, mais j'ai bien peur que non.
La multiplication de nos besoins, pour quoi faire ?
Je me souviens de mon enfance, ma mère nous achetaient de nouvelles tenues à la rentrée et au printemps on faisait l'année avec 3 ou 4 paires de chaussures (certains grandissent plus que d'autres)
Si cela vous parle, vous vous souvenez de ce plaisir d'avoir des nouveaux vêtements, notre envie de les mettre le plus vite possible. Nous vivons aujourd'hui dans un monde, il n'est pas rare d'avoir dans sa penderie des vêtements que nous n'avons jamais mis. Avec un peu de recul ça parait complètement fou.
J'ai déménagé il y a un mois et je me targue de faire attention à ma consommation et j'ai été effrayée par le nombre de choses superflues qui envahissent mon quotidien. Je me sens envahie, emprisonnée, étouffé écœurée.
Et puis aujourd'hui le monde à publié cette article : Mercredi 22 août, l'humanité a déjà épuisé son crédit annuel de ressources naturelles
S'il vous plaît lisez cet artcile, partagez le, faites le lire à votre famille, à vos amis.
C'est nous de changer nos modes de vie et de revoir nos priorités. Qu'est-ce qui est le plus important pour nous avoir le dernier smartphone, la dernière TV ou la nature qui nous entoure et avoir du temps pour partager avec les personnes qui nous sont chères
image : http://www.huffingtonpost.com/2008/06/04/cool-ad-most-dangerous-sp_n_105289.html
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