J'ai longtemps hésité a vous parler de Rondini.... Je ne savais pas si je devais partager cette adresse géniale ou la garder pour moi...
Enfin pour moi et les milliers d'autres personnes qui ne jurent que par Rondini quand l'été pointe le bout de son nez et que l'on cherche de nouveaux nu-pieds ( j'adore cette expression désuète, ça me rappelle mon enfance)
Rondini, c'est pour moi le luxe, le raffinement, la simplicité, une tradition. Rentrer dans l'unique boutique de la ruelle Georges Clémenceau à Saint Tropez, c'est toujours une émotion.
Depuis mon enfance le rituel est le même, on commence par le marche sur la place des lices, tôt, le marche de St Tropez, il faut arrivé tôt, sinon il fait trop chaud et c'est bondé... Ensuite viens la part de Tarte en guise de petit dej.... Ce marche est très chouettes, vous y trouverez des antiquités, de beaux sacs en cuirs qui ne portent pas de marque, des vêtements très chouettes aux même prix que dans les boutiques sauf que les essayages se font en plein air... Et aussi des fruits et légumes, des pizzas de dingues, un poulet rôti aux olives qui se passe de commentaires, de l'ail rose, des la tapenade, de l'anchoïade....
Et puis le point culminant, c'est l'entrée dans la petite boutique, ça sent bon le cuir, on entend les bruits de l'atelier dans l'arrière boutique, parce que oui, Rondini, c'est une famille d'artisans qui fabrique à la main des sandales en cuir, en France.... Rien que de dire ça j'en ai des frissons...
Ce que dit leur site :
"Sa production, loin d'emboîter le pas à la cadence industrielle, trouve malgré tout acquéreurs venus des quatre coins du globe. Robustesse et souplesse, sobriété et régularité des chaussures à lanières, professionnalisme de la maison ont fait et continuent de faire des "Rondini" la famille par qui la sandale arrive .....
C'est en 1927 que Dominique Rondini décide de se lancer dans la fabrication de sandales. Dans un premier temps, un modéle unique s'offre à la clientéle, mais bien vite Serge - le fils - va développer l'affaire en créant d'autres lignes bercées par le soleil de Capri, des Indes, de l'Egypte et par le sable chaud du Sahara.
Depuis 1983, Alain - fils de Serge et de Roseline - a repris le flambeau. Aujourd'hui, tout se passe encore dans le petit atelier à l'arrière de la boutique d'où sort imperturbablement une production artisanale élaborée pièce par pièce à la main
"Ce sont toujours des cuirs à semelle français tannés à l'écorce de chêne pendant 12 mois, qui sont utilisés pour nos tropéziennes."
Ensuite vient le choix d'une nouvelle paire de sandale... lesquelles choisir ? C'est toujours très compliqué, elles sont toutes si belles. Ensuite vient l'essayage, parce qu'il y a un rituel, soit vous connaissez votre taille, soit comme qund nous etions enfant on met le pied dans une planche pour mesurer la longueur, ensuite il y a plusieurs largeurs... Enfin, les sandales sortent de l'arrière boutique, elles sont talquée et vous decouvrez que ce n'est pas très confortables... C'EST NORMAL, il faut les faires......
Cette année j'ai craqué pour des "serpent", elles sont tellement belles, et tellement confortables, elles sont incroyables...
Dans mon enfance, il n'y avait pas autant de modèle ou de teintes, donc nous avions invariablement une paire de spartiate blanche...
Quand nous n'allions pas sans le coin pour les vacances, ma mère envoyait un dessin de notre pied, la spartiate arrivait par la poste, avec la lanières non ajustés et pour l'occasion, mon Daddy se transformait en cordonnier, et nous avions de bonnes sandales tenant bien au pied pour pouvoir courir tout l'été...
Pour infos ils le font encore, vous commander vos sandales, vous leur donner toutes les infos et vous les recevez chez vous, sauf que maintenant.
Je ne parlerais pas de Kjacques, oui il y a plus de choix, oui elles sont plus plus dispo à Paris et oui elles sont plus chères et non je n'en achèterais probablement jamais.... j'aurais l'impression de trahir mon enfance et tout ce en quoi je crois.
PS le mieux c'est d'y aller en mais, ou en juin avant la cohue, parce que parfois il n y aura peut-être plus votre taille...
Enfin pour moi et les milliers d'autres personnes qui ne jurent que par Rondini quand l'été pointe le bout de son nez et que l'on cherche de nouveaux nu-pieds ( j'adore cette expression désuète, ça me rappelle mon enfance)
Rondini, c'est pour moi le luxe, le raffinement, la simplicité, une tradition. Rentrer dans l'unique boutique de la ruelle Georges Clémenceau à Saint Tropez, c'est toujours une émotion.
Depuis mon enfance le rituel est le même, on commence par le marche sur la place des lices, tôt, le marche de St Tropez, il faut arrivé tôt, sinon il fait trop chaud et c'est bondé... Ensuite viens la part de Tarte en guise de petit dej.... Ce marche est très chouettes, vous y trouverez des antiquités, de beaux sacs en cuirs qui ne portent pas de marque, des vêtements très chouettes aux même prix que dans les boutiques sauf que les essayages se font en plein air... Et aussi des fruits et légumes, des pizzas de dingues, un poulet rôti aux olives qui se passe de commentaires, de l'ail rose, des la tapenade, de l'anchoïade....
Et puis le point culminant, c'est l'entrée dans la petite boutique, ça sent bon le cuir, on entend les bruits de l'atelier dans l'arrière boutique, parce que oui, Rondini, c'est une famille d'artisans qui fabrique à la main des sandales en cuir, en France.... Rien que de dire ça j'en ai des frissons...
Ce que dit leur site :
"Sa production, loin d'emboîter le pas à la cadence industrielle, trouve malgré tout acquéreurs venus des quatre coins du globe. Robustesse et souplesse, sobriété et régularité des chaussures à lanières, professionnalisme de la maison ont fait et continuent de faire des "Rondini" la famille par qui la sandale arrive .....
C'est en 1927 que Dominique Rondini décide de se lancer dans la fabrication de sandales. Dans un premier temps, un modéle unique s'offre à la clientéle, mais bien vite Serge - le fils - va développer l'affaire en créant d'autres lignes bercées par le soleil de Capri, des Indes, de l'Egypte et par le sable chaud du Sahara.
Depuis 1983, Alain - fils de Serge et de Roseline - a repris le flambeau. Aujourd'hui, tout se passe encore dans le petit atelier à l'arrière de la boutique d'où sort imperturbablement une production artisanale élaborée pièce par pièce à la main
"Ce sont toujours des cuirs à semelle français tannés à l'écorce de chêne pendant 12 mois, qui sont utilisés pour nos tropéziennes."
Ensuite vient le choix d'une nouvelle paire de sandale... lesquelles choisir ? C'est toujours très compliqué, elles sont toutes si belles. Ensuite vient l'essayage, parce qu'il y a un rituel, soit vous connaissez votre taille, soit comme qund nous etions enfant on met le pied dans une planche pour mesurer la longueur, ensuite il y a plusieurs largeurs... Enfin, les sandales sortent de l'arrière boutique, elles sont talquée et vous decouvrez que ce n'est pas très confortables... C'EST NORMAL, il faut les faires......
Cette année j'ai craqué pour des "serpent", elles sont tellement belles, et tellement confortables, elles sont incroyables...
J'ai du nubuck, du cuir tressé vernis, du python, certaines ont dix ans d'autres ont été remplacé par exactement le même modèle. Le cuir se patine, la semelle fonce, mais elles sont toujours aussi belles et confortables. Et puis si elles se détendent trop, vous leur ramenez et ils vous les remettent à la taille, ils peuvent aussi les détendre si votre pied change....
Dans mon enfance, il n'y avait pas autant de modèle ou de teintes, donc nous avions invariablement une paire de spartiate blanche...
Quand nous n'allions pas sans le coin pour les vacances, ma mère envoyait un dessin de notre pied, la spartiate arrivait par la poste, avec la lanières non ajustés et pour l'occasion, mon Daddy se transformait en cordonnier, et nous avions de bonnes sandales tenant bien au pied pour pouvoir courir tout l'été...
Pour infos ils le font encore, vous commander vos sandales, vous leur donner toutes les infos et vous les recevez chez vous, sauf que maintenant.
Je ne parlerais pas de Kjacques, oui il y a plus de choix, oui elles sont plus plus dispo à Paris et oui elles sont plus chères et non je n'en achèterais probablement jamais.... j'aurais l'impression de trahir mon enfance et tout ce en quoi je crois.
PS le mieux c'est d'y aller en mais, ou en juin avant la cohue, parce que parfois il n y aura peut-être plus votre taille...
Au top ton article, bravo :) Pour info Rondini a lancé sa boutique en ligne, et oui ! http://www.rondini.fr
RépondreSupprimerExcellent article, félicitations :) Je suis allé sur le Site de Rondini suite au commentaire précédent, et j'avoue j'ai craqué pour le modèle Salomé.
RépondreSupprimerEntièrement d'accord avec cette article ! Pour moi, l'été c'est la plage, le soleil et les Rondini. Impossible de m'en passer... Et cette année encore, je viens de craquer. C'est le modèle Saint-Pierre qui m'accompagnera cet été. Le suel risque c'est de ne plus pouvoir sans passer :O
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